Mais ça va avec lui, il est devenu autonome depuis deux ans que je l'ai avec moi. Il a même eu son premier 10/10 en dictée de l'année, ce matin ! Il est marrant, toujours en train de te raconter des trucs invraisemblables. Je me rappelle que tout à l'heure, en descendant pour aller chausser les rollers (on allait disputer un match de hockey ensemble), il me racontait des trucs sur des combats de dinosaures. Je lui ai demandé s'il ne confondait pas avec des boxeurs, et comme il continuait, je lui ai demandé s'ils avaient des gants noirs en cuir. Il a enchainé en disant que oui, ils avaient de gros gants de boxe et on se marrait tous les deux.
]]>mon petit fils est légèrement atteint (ne parlait pratiquement pas) mais il a une aide en classe maternelle, ça va se terminer car maintenant il s'exprime enfin par la parole
]]>Tu fais un beau métier que malheureusement peu de personnes considèrent à sa juste valeur, tu est là pour instruire, et contrairement à ce que certains pensent pas pour éduquer, ce qui est le rôle normal des parents.
Si certains éduquaient leurs enfants, vous n'auriez pas autant de problèmes de discipline.
Cette année, j'ai des problèmes de fatigue (surtout en fin de journée) qui ne sont pas dus à la discipline (mes gamins sont adorables) mais au fait que je me suis mis trop de boulot sur le dos: un autiste, une dysphasique TDA, une élève d'ITEP en intégration, deux niveaux, une enfant du voyage deux fillettes qui n'ont pas réussi à apprendre à lire en CP et 27 élèves en tout. Je suis en surcharge mentale, j'ai du mal à gérer.
]]>ça ne serait pas de la dyslexie toute simple ? vu que la différence entre les 2 consiste à mettre des mots en arithmétique alors qu'en algèbre on ne pose que des variables et des équations
pour passer le Certificat d'études j'ai un peu souffert car vu que c'était de l'arithmétique il fallait rédiger des explications, c'était plus lourd que l'algèbre que j'utilisais en 3[sup]ème[/sup] mais la logique restant la même c'était aussi facile
]]>http://agora.qc.ca/dossiers/John_Muir
http://www.buvettedesalpages.be/2010/01 … bles-.html
]]>Ceci concernant le plaisir que nous prenons à faire de la recherche scientifique. Je crois quil peut y avoir plaisir, mais je suis arrivé à la conclusion que le plaisir des uns, le plaisir des gens haut placés, le plaisir des brillants, se fait aux dépens dune répression véritable vis-à-vis du scientifique moyen.
Un autre aspect de ce problème qui dépasse les limites de la communauté scientifique, de lensemble des scientifiques, cest le fait que ces hautes voltiges de la pensée humaine se font aux dépens de lensemble de la population qui est dépossédée de tout savoir. En ce sens que, dans lidéologie dominante de notre société, le seul savoir véritable est le savoir scientifique, la connaissance scientifique, qui est lapanage sur la planète de quelques millions de personnes, peut-être une personne sur mille. Tous les autres sont censés « ne pas connaître » et, en fait, quand on parle avec eux, ils ont bien limpression de « ne pas connaître ». Ceux qui connaissent sont ceux qui sont là-haut, dans les hautes sciences : les mathématiciens, les scientifiques, les très calés, etc.
Avant cet âge, les enseignants et le ministère doivent à la fois transmettre les éléments de base qui permettront au citoyen adulte de vivre sa vie sans être trop handicapé par ses lacunes, de l'autre préparer de futurs étudiants qui devront accéder rapidement à une vision globale des mathématiques en tant que science et conserver l'envie et le désir. Contrairement à ce que croit Mickael, il ne suffit pas pour cela d'apprendre des savoir-faire, cela ne suffirait pas aux seconds et ne permettrait même pas de les reconnaitre. On peut savoir appliquer des recettes tout en n'ayant aucune représentation adéquate de ce que sont les mathématiques, en témoignent les serveurs de café parisiens qui sont capables d'établir des notes complexes très rapidement sans se tromper mentalement mais ne pourraient écrire les additions correspondantes et les résoudre sur une feuille sans se tromper.
Personnellement, j'ai échoué en mathématiques bien plus tard que Micky. Pourtant, je comprenais tout ce que le professeur faisait, toutes les démonstrations, j'étais capable de les reproduire sans me tromper. Ce qui me manquait, c'était une vision surplombante, globale. Lorsque j'alignais des suites de formules, je finissais la plupart du temps par oublier ce que je souhaitais obtenir et après des lignes et des lignes de calculs, j'aboutissais parfois à un 1=1 qui ne m'était bien sûr d'aucune utilité. Mon problème venait aussi de ce que j'étais dans une école préparatoire à une école d'ingénieur située dans le même établissement, et que les élèves susceptibles d'intégrer l'école d'ingénieur intéressaient beaucoup plus les professeurs et l'administration que les autres. De leur point de vue, la sélection s'opérait, c'était très bien ainsi. On n'avait pas besoin de beaucoup d'ingénieurs.
S'il y avait quelque chose à faire pour les mathématiques dans notre pays, ce serait d'abord d'en faire plus, dès le plus jeune âge, mais ce serait aussi d'apprendre aux professeurs à transmettre cette science comme une culture, sans quoi, comme le note un peu maladroitement Luc Ferryre, on ne formera que de petits exécutants parfaitement inutiles puisque ce qu'ils sauront faire, n'importe quelle machine de poche peut le faire à leur place.
]]>. Il ny a aucune honte à ne pas être doué en maths. Les littéraires sont utiles et font souvent dexcellents cadres. On a tous un domaine de prédilection et il faut cultiver soigneusement ce dernier.
Ouf! cher ami, vous êtes trop bon! C'est juste une question de monnaie! Un ingénieur sera embauché avec un statut de cadre et la monnaie qui va avec. Ça ne voudra pas dire qu'il a la capacité d'encadrer une équipe.
C'est parceque, bien loin de vivre en démocratie, nous vivons en "méritocratie", finalement comme un bon système de communisme bourgeois.
Quand j'étais en Pologne, je devais une semaine de congés payés en plus à ceux de mes équipes qui étaient diplômés. Ce n'est ni le temps passé, ni l'engagement personnel, ni les résultats, mais simplement le mérite acquis par les études dites supérieures.
Que vivons nous maintenant. Chaque caste essaie de pousser ses pions vers le pouvoir et pour ce faire a besoin de disposer du vivier qui permet de se reproduire.
Le monde enseignant se croit seul habilité à former l'esprit des jeunes pour les mener vers le graal démocratique. Le monde universitaire regarde cela de haut en étant persuadé d'être seul capable de transmettre à la multitude la science qui fera l'élite. Les "grandes" écoles n'ont pas d'état d'âme puisque, de toute manière ils sont l'élite et se reproduisent entre eux et que ça va de soi.
Notre système proto communiste s'est construit autour de quelques grandes entreprises nationales en passerelle directe et à double sens avec les ministères. Ce qui supprime toute suspicion de conflit dintérêt puisque ce sont les mêmes personnes qui endossent un habit réversible et sortent tous de quatre grandes écoles.
A l'intérieur de chaque caste, les couteaux sont toujours aiguisés. L'école après avoir mis en avant tous les modes possibles dapprentissage n'a toujours pas réussi à faire ce qu'on faisait avec simplicité il y a cinquante ans; apprendre à lire et à écrire à nos lardons. On se bat pour la méthode, on se bat pour le contenu: épanouissement de l'individu ou création d'une foule de petits génies prêts à devenir tous ingénieurs pour battre les asiatiques. L'université n'a toujours pas établi si il fallait accueillir en son sein la totalité des générations montantes dans un grand mouvement de générosité égalitaire ou bien former ceux qui en ont les moyens et l'envie à devenir des scientifiques pointus qui trouveront place dans le système. Les grandes écoles consolident leurs bastions. Telle entreprise, tel ministère appartient à telle école.
Et l'enseignement professionnel, tout le monde s'en torche. L'école s'en voudrait de ne pas propulser les enfants vers les filières scientifiques, les seules qui payent. Les IUT veulent à tout prix rejoindre le clan des grandes écoles. Les entreprises qui en ont les moyens n'ont plus que le recours de former en interne les jeunes que le système n'a pas été capable de former.
Ça craque de partout et l'expérience bonapartiste que nous vivons a déjà rebattu les cartes. L'intérêt supérieur c'est celui de l'Entreprise avec un grand E. Si le besoin se fait sentir de former des mathématiciens pour remettre la main sur le coeur du buisness, alors on sera prié de faire des maths à l'école. Mais ne nous y trompons pas. Ceux qui ne suivront pas seront laissés à la clémence de l'ennemi sur le bord du chemin.
Celà veut dire concrètement que si tu ne veux pas devenir un spécialiste de l'algorythme prédictif, utile à l'économie numérique et virtuelle, tu n'aura plus que le choix d'être manutentionnaire chez Amazon ou Leclerc Drive.
Mais M. Ferry a raison : seuls quelques théorèmes (Thalès, Pythagore) sont (rarement !) utiles dans la vie courante. Cependant, plutôt que de sortir sa calculette, il vaut mieux, à mon avis, être capable deffectuer des calculs de tête afin davoir une idée juste des prix lorsquon fait son marché. Et dautres matières ne servent pas non plus (sciences naturelles, philo, histoire, littérature ), alors que lorthographe et les langues vivantes sont indispensables.
Seuls des matheux de haut niveau sont capables dapprécier la « beauté » dune démonstration, de la même façon quun mélomane apprécie un concerto. Néanmoins, ce plaisir est spécial et se rapproche de lonanisme intellectuel. En revanche, les maths sont des instruments efficaces et des auxiliaires indispensables dans dautres domaines. Contrairement à ce que certains voulaient faire croire, la physique ne peut se passer déquations. On cherche, depuis longtemps, à relier la relativité et la mécanique quantique et toutes les solutions proposées sont des théories mathématiques compliquées. De même, on se sert des propriétés des groupes une partie ésotérique des maths pour classifier les particules élémentaires et éliminer celles qui ne peuvent exister ; ces recherches permettront, peut-être, de trouver de nouvelles sources dénergie. Les maths servent également en économie et sont essentielles dans les assurances et dans la finance. Les groupes sont aussi utilisés en ethnologie, en chimie. Leurs propriétés permettent, par exemple, de classer les cristaux et déliminer certaines combinaisons impossibles. Enfin, le raisonnement mathématique est formateur en lui-même pour des esprits scientifiques, et aucune autre matière négale sa rigueur intellectuelle .
Mais les maths (pas le calcul !) ne doivent être réservées quà une partie des étudiants, non par élitisme, mais parce quil faut avoir un « don » pour labstraction et tout le monde ne la pas. Bien sûr, le travail permet de progresser comme dans un sport de haut niveau. Tout le monde ne peut pas porter les couleurs de la France aux Jeux olympiques, mais personne ne devient un champion sans un entraînement de fer. Il ny a aucune honte à ne pas être doué en maths. Les littéraires sont utiles et font souvent dexcellents cadres. On a tous un domaine de prédilection et il faut cultiver soigneusement ce dernier.
]]>L'enseignement des mathématiques est un problème très complexe parce qu'il s'adresse à un public mêlé, qui n'a donc pas les mêmes besoins. Complexe aussi parce qu'ils poursuit plusieurs objectifs distincts les uns des autres. Complexe enfin parce que les mathématiques sont elles-mêmes très complexes, avec des domaines très étendus, tout en étant unifiées, c'est à dire qu'elles parlent toutes de la même chose. Le rêve des Grecs, c'était de résoudre tous les problèmes mathématiques avec un compas et une craie, même les problèmes numériques les plus ardus.
Il serait abusif et même assez sot de prétendre qu'on connait la réponse aux difficultés que pose l'enseignement des mathématiques, au prétexte que la réponse serait simple. C'est tout bonnement faux. Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'en France, les élèves ne pratiquent pas assez les mathématiques, ils n'y consacrent pas suffisamment de temps. On sacrifie un nombre très élevé d'élèves dans le but qu'un tout petit nombre d'entre eux atteigne le plus haut niveau, par un enseignement élitiste. Et ça marche ! Mais avec un sacrifice qui ressemble à un holocauste.
Concernant les nombres imaginaires, ce n'est pas très compliqué à expliquer. Ce sont des nombres à deux dimensions. Ils contiennent une dimension simple et une autre qui permet de calculer une autre dimension en même temps dans les mêmes calculs. Pour les concevoir, on a inventé un nombre qui au carré, fait -1. La partie simple du nombre est dissociée de ce nombre spécial (appelons-le i) et l'autre est associée à ce nombre i, c'est à dire que chaque valeur va être en produit avec i.
A partir de là, tu peux traiter en même temps deux valeurs dans les mêmes calculs. En électronique, par exemple, tu peux avoir besoin de calculer à la fois la valeur de la tension ou du courant, et la fréquence de cette tension si elle est alternative. Du coup, tu vas associer les valeurs concernant la fréquence au nombre i. Certains composants électroniques, comme les self inductances ou les condensateurs, dérivent la tension ou l'intègrent par rapport au temps. Tu vas pouvoir intégrer ces effets dans tes calculs concernant les circuits grâce aux nombres complexes. C'est un peu simplifié mais en gros, voilà ce qu'ils permettent.
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