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Provisions en poche et après avoir fait connaissance, direction l’Aspin, ce magnifique col de 1490m reliant le vallée d’Aure d’où nous venions, et la Vallée de Campan avec son pic du mid.
Les jours sans nuages il y a une vue imprenable sur une belle partie de la chaîne au delà de la grande vallée d’Aure, mais aujourd’hui on ne voyait que les vaches dans un prés brumeux mais baigné de lumière, le soleil n’était pas loin…
Ps: j’ai piqué des photos avec du soleil sur le net pour le plaisir des yeux.
Buzzle nous proposa le détour par le col de Beyrède qui est un chemin forestier.
Deux jours plus tôt dans la pluie sur le « parking » de l’Aspin je demandais à un local en Huskvarna enduro comment il était praticable;
« Éh, par Béyrèdeu c’est gras, y’a pleing de boueu et l’herde sureu lés côtés ça glisse aussi, même avé lés pneus ennduro je rouleu pas vite quand il pleut comme aujourd’hui éh.
Y’a aussi dés gros trous pleing d’eau à évitér mais c’ést faisableu. »
Éh bieng il avait raison mais avec les pneus route ça avait l’air de glisser autant que moi en mixte typé enduro, et on est passé tout les trois fier que personne ne soit tombé en faisant gracieusement gicler de la boue partout. Voilà ma moto était crado et ça lui allait mieux. (Ça fait moins rigoler les mecs avec les GS toutes propres sur les cols…)
Satisfait de notre expérience « off road » on a foncé sur le grand Tourmalet ou en montées les voitures essaient de ralentir notre ascension, mais après rétrogradage et grand gaz ce petit moteur avale en tête 18km par 7,7% de dénivelé moyen sans hésiter.
Bon, arrivé dans les 2000m d’altitude on sent que ça manque d’air et on traverse le nuage bien humide sur les derniers virages serrés et plutôt raides.
Comme récompense on a eu droit au soleil et à la mer de nuage sur la gave de Pau.
Photo souvenir on se glissent vers la descente toute aussi intéressante…
Devant nous quelques gros trail GT avec bagagerie, là encore la légèreté est l’atout primordial et très vite ils nous cèdent la place pour enrouler les virages avec l’agilité d’un isard.
Rien n’a pu luter contre notre enthousiasme dans les descentes avec l’idée de démontrer qu’une petite ça procure beaucoup de plaisir, et les grandes n’ont pas essayées de résister.
On est donc descendu dans la civilisation de Barége et Luz St Sauveur pour très vite s’arrêter au calme de ce petit balcon qu’est St Savin. Un picnic sur cette très agréable place au dessus de la vallée d’Argelès Gazost et on était prêt à grimper le Soulor et franchir l’Aubisque !
Après avoir évité Argelès en passant par Ancizans, Bun, Aucun et Arrens Marsous, on se replongeaient dans l’humidité qu’on voyaient nous attendre depuis plusieurs kilomètres.
C’était bien humide et froid effectivement, plus on montaient moins on y voyaient, les brebis apparaissaient de plus en plus tard sur la route, et ce magnifique col les jours de beau temps n’était plus qu’une route délicate à parcourir.
Sans sortir du casque on a continué vers l’Aubisque qui est un des plus vertigineux col de par sa situation; une route en corniche contre une parois minéral au dessus d’une vallée profonde.
Dans les Pyrénées il y a quelques route en combe ou en fond de canyons côté espagnol, quelques fois sans sécurité, et qui me donne le vertige en moto, celle ci en fait partie.
On était pas nombreux et il ne pleuvait pas mais vu l’épaisseur de ce nuage contre la parois c’était tout comme. On l’a fait en se disant que ça doit être impressionnant et après avoir évités les brebis, traversés quelques sombres tunnels dans la parois, Buzzle a fait la photo souvenir pendant qu’on s’engouffraient au chaud prendre un café dans un ancien refuge.
Nous sommes donc repartis par où on étaient arrivés dans les mêmes conditions pour laisser Buzzle sur la route de Lourdes et avons attaqués de nouveaux le Tourmalet avec Ichiro.
On s’est encore fait plaisir sur ce parcours sec et proche du soleil sans le voir au sommet. Sur la descente c’était bien plus bouché et même les vaches s’étaient mises à l’abris dans les tunnels, à notre grande surprises…
Un automobiliste attendant discrètement (sans warning ni feux stop ou brouillard) qu’elles daignent se lever. Malgré notre prudence dans cette invisibilités il n’aurait pas fallut 15km/h de plus pour que je m’emplafonne la voiture et Ichiro une vache pour m’éviter…
Vu que tout c’est bien goupillé on a continué sans râler vers la vallée plus douce et sèche et vers l’Aspin plus dégagé cette fois.
Le remontant par cette magnifique route dans un très massif forestier avec les vaches sur les banquettes presque passionnées de nos machines si agiles.
C’était donc une bonne journée et ça faisait longtemps que je n’avais pas reparcouru ces si belles routes, en plus avec des copains du ForuMZ sur cette machine que j’adore pour son pragmatisme et ses capacités, bref j’y ai pris beaucoup de plaisir.
Merci Ichiro et Buzzle d’avoir répondu présent et de vous être laissé conduire avec enthousiasme dans ces conditions pas toujours évidentes.
Pour ma par le test complet de cette RT Adventure est fait et je suis surpris de retrouver la même « sportivité » que la RT avec les suspensions plus haute de la SM.
Je pense gagner un poil en légèreté des trains de roues avec les jantes a raillons.
Elle est donc vive, toujours aussi sûre, confortable, et les pneus trail-enduro procurent le même grip que les BT45 avec en plus la capacité de sortir dans des off road légers ou d’encaisser des grosses déformations de la route.
Si je devais garder une RT ce serait un montage identique et je le conseille a touts ceux qui ont envie de voyager avec une 125cc.
Oui, je me demandais comment ça se passait en montagne avec 3 machines en 15, 16 et 17 dents... dans les côtes.
C’est simple; en 15 tu roule en 5ème, en 16 4ème et en 17 3ème…
Moi j’ai trouvé nos trois conduite très équilibré, à chaque fois que j’ai voulu ralentir touts le monde était déjà là !
Et j’ai été bluffé par « l’exercice » du chemin forestier boueux avec vos pneu route, comme quoi c’est dans la tête et pas dans les pneus
Les choses a ne pas faire dans ce genre de balade, c'est venir chaussé de slicks et en 17 dents .
Oui, je me demandais comment ça se passait en montagne avec 3 machines en 15, 16 et 17 dents... dans les côtes.
]]>Le retour par la garrigue dans le minervois a nécessité un arrêt bière a St Chinian, quel changement d'ambiance ...
Il faisait 160 ° a l'ombre, mais comme la bas les arbres c'est plutot du thym !....
Les photos suivront ...
Merci à Frisco de nous avoir organisé à Ichiro et moi cette rencontre pyrénéenne; un condensé des plus grands cols où nous avons joué à cache-cache avec le soleil au gré des variations d'altitude impliquant la traversée de la couche nuageuse...
Le franchissement du col d'Aubisque dans une mer de coton hydrophile gorgé d'eau avec une visibilité de 30 m et une température de 14 °C reste une excellente expérience motarde: la route fantôme, la roche ruisselante, l'humidité épaisse et des MZ insolentes d'efficacité...
La MZ 125 Adventure a pu tester ses tétines dans le chemin forestier permettant l'accès au col de Beyrède rendu passablement boueux à cause des dernières pluies et nous, l'étanchéité de nos bottes... ;-) Bref, rien ne nous a arrêté, pas mêmes les vaches divagantes, les moutons en troupeaux et leurs patous belliqueux.
J'ai laissé mes compagnons à la descente du dernier col pour rentrer dans le Gers par le chemin des écoliers (et des mélomanes; via Marciac et son festival de jazz).
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belle brochette de RT
]]>Le première photo est saisissante !
Ca donne envie de rouler des paysages pareils.Rien à voir avec la platitude du secteur, même si je suis dans la partie la plus vallonnée.
Du soleil au programme visiblement.
]]>Quelques photos avant les impressions écrites:
Vu du Tourmalet
Le détour forestier par le col de Beyrède
Road book:
-Arreau > col d’Aspin et détour par le col de Beyrède
-Descente vers Campan pour monter le Tourmalet
-Tourmalet vers Barège et Luz St Sauveur pour la pause à St Savin (petit balcon au dessus d’Argelès Gazost)
-Puis Bun, Aucun et Arrens Marsous pour monter le Soulor et parcourir l’Aubisque
(Puis rebelotte dans l’autre sens)