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La première que j'aie acheté à l'automne 1968, après avoir travaillé pendant un été chez un grossiste en lubrifiants de Roubaix, fut une NEGRINI. Le concessionnaire de Roubaix s'appelait CASTEL.
Moteur Franco Morini 49.9cc, échappement double, trois vitesses au guidon bracelet, selle course et réservoir long comme un jour sans pain.
Je ne faisais pas de photos à l'époque et je n'ai pas trouvé grand chose sur le net.
Elle faisait beaucoup de bruit, roulait assez vite. les chiffres que nous annoncions aux copains étaient toujours loin des 45 km/h et je ne saurait dire quelle était la réalité.
la cuve du carbu débordait et le moteur se remplissait du peu onéreux liquide. un jour, mon coup de pédale costaud pour démarrer s'est soldé par une bielle tordue. J'en ai eu marre et je l'ai bazardée en pièces détachées. J'ai acheté l'année suivante, après avoir bossé dans une entreprise qui fabriquait des pompes industrielles, une peugeot 103 qui m'a permis de faire des milliers de km. Aller voir ma Grand Mère à Paris, aller pour les vacances à Agen, aller au bord de la mer et plein d'autres ballades.
Elle a fini à l'époque où nous nous amusions à sauter du plus haut possible. Je ne me suis rien cassé, j'ai eu de la chance.
Les copains roulaient déjà en 125 et sur les bancs de la fac, en 1971 il y avait des Honda 750 qui faisaient rêver.
Il était temps de changer.
A suivre.
Si, à soixante ans passés, t'as pas ta MZ, alors t'as raté ta vie.
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Sympa la Negrini
Ne roule jamais plus vite que ton ange-gardien n'est capable de voler...
Motos possédées: 125 RT, SM, 660 Skorpion, 660 SM, 1000 SF, 125 ETS, ES, TS
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CASTEL, sacré baratineur !
il a saboté ma RT (3 ans avant que je la rachète) en virant le contact béquille quand elle était neuve pour éviter les problèmes de coupure moteur .... résultat 2 gamelles + pas mal de frayeurs par oubli de rentrer la béquille
en 1964 il y avait une 50cc qui me faisait rêver .... réservoir aussi long que cette Negrini ou l' Itom c'était une machine carénée 6 vitesses Testi
en 1968 il y avait 3 ans que je roulais en Flandria parisienne qui, malgré son look scooter tenait la dragée haute aux autres 50 avec son moteur 4.3ch, j'atteignais 80km/h en plat couché en limande, m'a valu une prune et une suspension de 8 jours de mon permis A1 tout neuf en 1965, en ville c'était 60, pas 80
je pense donc je me vaccine (micky7 2022)
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La première 125 que j'aie acheté fut une Yamaha dont je ne sais plus si c'était une AT2 ou bien DT2.
Il y avait, à Englos (Lille 59), derrière la zone commerciale, un terrain de cross où on pouvait tourner avec sa bécane.
Il y avait cette Yam qui tournait bien et était à vendre.
je l'ai acheté et elle avait quelques soucis. Un cours jus sur le relais des clignos (qui n'étaient plus là, pourtant) qui vidait la batterie . Je n'y connaissais rien et j'ai donc pris la première leçon: aller voir un pro pour des bagatelles de ce genre, ça coûte finalement assez cher. Je me suis donc penché sur le sujet électricité et c'était pas trop compliqué. Ensuite, et bien que j'eus contrôlé méticuleusement le remplissage du réservoir d'huile, elle serrait. N'ayant pas de manuel pour régler la pompe à huile, je ne trouvais pas la bonne solution. Finalement, je préférais faire de la route alors, je l'ai revendue.
finalement, à part un voyage en Bretagne, ce ne fut pas une expérience très satisfaisante.
La blanche, c'est la mienne pendant une séance de charge de batterie.
La bleue, je l'ai trouvée sur le net. c'est exactement la même.
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excuse moi, mais sur ce coup là, je suis un peu perdu. Pourquoi Nemours?
la photo de la bleue je l'ai piquée sur le net.
la photo de la blanche, à l'époque, je l'avais prise avec un kodak pocket 110, dans le jardin des parents, à Wattignies (59)
Si, à soixante ans passés, t'as pas ta MZ, alors t'as raté ta vie.
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Ah! Ici, nous ne nous sommes pas rendu compte de cet épisode pluvieux. Il est très peu tombé d'eau cette année et je consulte le niveau des citernes assez fréquemment.
Alors voilà. Après cette petite yamaha qui m'a permis d'user un peu mon nouveau permis, mon frère, mon cousin et finalement moi aussi, nous avons acheté des motobécanes.
Mon cousin avait une montesa cota 123 et c'était tout autre chose, mon frère venait de revendre sa yam bicylindre. La compétition pour le ruban bleu de la 125 la plus rapide était entre la Suzuk GS et la Yam. Cette motobec était un pur produit d'ingénieurs et ils n'avaient pas jugé utile de travailler le look et le marketing autrement que pour une mob. Une fois passé le temps des bizutages et de la daube par les copains, il fallait bien admettre qu'elle laissait tout le monde loin derrière, tant à l'accélération qu'en vitesse, et même en duo. Elle devait allégrement dépasser les 17ch. A cette époque bénie (juste parce que nous étions jeunes), la puissance des 125 n'était pas encore limitée.
La boîte de vitesses avec son sélecteur à croisillon était assez "rustique" mais par contre, le carter avec son plan de joint horizontal nous a permis d'apprendre beaucoup. Et sans devoir chauffer les pièces à emboiter.
Il ne leur restait qu'à baver sur l'esthétique. La LT3 relookée est arrivée trop tard. guerre au 2T, jet de l'éponge par motobec, jet de l'éponge par le pays...
Cette bécane est celle qui m'a laissé le plus de regrets. beaucoup de kilométres, beaucoup de plaisir. J'ai commencé à travailler ailleurs et je n'avais pas encore eu l'idée d'un pied à terre pour garder mes trésors. Donc la Motobec est partie.
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elle avait pourtant des soucis de fiabilité si je me souviens bien
je pense donc je me vaccine (micky7 2022)
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j'ai eu aussi une LT1.....pas de souvenirs impérissables....sinon que c'est la seul 125 que j'ai eu,pour passer au 350 cb honda aprés
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L'allumage était directement hérité de la 75cc qui était rien d'autre qu'une grosse mobylette. Il fallait partir en voyage avec la rechange dans la poche. Voire même deux.
J'ai ouvert le carter pour l'entretien de la boite. Sur la mienne, le croisillon de sélection en prenait à ses aises. Par contre, cette panne là n'était pas un classique récurant de la marque.
Pour le reste, rien eu à dire.
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Quitter les "Hauts de France" et travailler pour une période sur Paris.
Il y eut un court épisode avec une Honda Amigo. Je n'ai plus vraiment trouvé de plaisir à pédaler dans les cotes. Que ce soit à quatre ou à deux temps, une mob reste une mob. Le temps scolaire est fini.
La coupe Kawa me faisait rêver, mais le budget d'une trois pattes, même pour un sujet aussi brillant que moi, restait au dessus de mes moyens. Boulevard de l'Hôpital, à coté de la salpétrière, nous bricolons nos 4L sur le trottoir (changement de boite). C'est suffisant pour trimbaler une 125.
La Honda 125 S3 était vraiment puissante et contrairement à la MZ n'avait pas de rupteur. On pouvait aisément monter en régime et rincer un moteur en quinze tours de circuit.
Le trophée Honda, c'était la coupe kawa du pauvre. Je n'ai jamais eu le gabarit pour être performant en petite cylindrée et je passais plus de temps à tourner sur l'ancien aéroport de Coulommiers ou à Rungis que sur les vrais circuits. Loins et chers.
Je n'ai jamais fait de photos. celle-ci vient du net mais la bécane était la même.
Le circuit Carole n'existait pas encore.
On s'est bien amusé avec cette petite Honda que je peux toujours démonter et remonter les yeux fermés. Pas d'électronique, de la pièce détachée à gogo (souvent, à Bastille, on pouvait acheter le vendredi soir ce qui nous avait été volé dans la semaine...)
L'autoroute, à deux, calés derrière un bus hollandais, on remontait à Lille à 120kmh. ...et quelquefois, ouvrir le haut moteur pour changer soupapes et piston. Et le week end suivant, revenu sur ma zone, je remettais la selle "trophée" pour aller plus vite. J'avais recouvert de toile de jean le réservoir, dosseret, caches latéraux et ça avait de la gueule. Achetée chez Elio, Moto 2000 à Fontenay sous bois et préparée "trophée" avec mon copain Klemeniuk à Nogent. Mon studio était plein de pièces, cadres, moteurs, moto de rechange. Sous le lit, dans la salle de bains, dans la cave.
Quand j'ai quitté la zone, j'ai tout laissé dans la cave d'un copain et, en fait, je n'ai jamais eu l'occasion de revenir chercher mon bazar. Il a déménagé aussi et tout a du partir à la benne.
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En même temps et de façon épisodique j'avais une Suzuki 500 GT. Je l'avais vu chez un copain pour qui j'avais ramené de Lille une Terrot 350 qu'il devait restaurer. Il la vendait et bien qu'averti j'ai quand même voulu l'avoir. Elle a été plus souvent arrêtée qu'en route. Piston, piston et re-piston... Elle est vite repartie. Elle était bleue et je n'ai trouvé qu'une photo verte sur le net.
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Et puis, j'ai acheté chez Patrick Pons, à Paris, la Yamaha 500SR dès qu'elle est sortie.
J'ai longuement hésité entre la 650 XL et la 500 SR.
Depuis que la XT était sortie, dans Moto Journal le rédacteur Guido Betiol nous en remettait des couches dans chaque numéro sur le gros mono. Je ne connaissais pas vraiment le concept mais l'idée me restait dans un coin de cervelle.
Finalement je me suis laissé faire, un peu par esprit de contradiction. Un copain venait d'acheter la nouvelle Yam 1100 et comme il nous bassinait, je me suis dit qu'il ne fallait pas lui ressembler, à aucun cas.
Elle était rouge et noire. Exactement comme sur l'image
Les meilleurs souvenirs sont en montagne en duo sur les routes bien viroleuses. Le plus douloureux souvenir c'est des vacances sous la pluie. J'avais mis des bottes en caoutchouc dont la semelle était trop mince. A force de kicker j'avais le dessous du pied bleu comme un steak et terriblement douloureux. Ma douce moitié était trop frêle pour actionner ce kick et nous cherchions une pente pour nous garer.
J'ai découvert que les roulements du bras oscillant étaient presque montés secs. Trop tard, démontage. J'ai fait un rallye (la Sarthe, je crois) et j'ai découvert que le réservoir fuyait. Puis après j'ai découvert que le haut moteur était insuffisamment lubrifié et qu'elle bouffait son arbre à cames. J'étais assez désappointé car les copains qui roulaient en XT n'avaient pas ces ennuis. La XT ne nous convenait pas pour rouler en duo et la SR nous a déçu.Il y a eu de la mécanique mais la confiance n'était plus là.
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Donc, en attendant de prendre une décision, mon frère m'a prêté sa kawa 125 KH.
J'ai bien aimé rouler avec ce petit moteur. l'admission par disque rotatif était efficace.
c'est étonnant que Kawa se soit lancé dans cette technique, puisque quand Degner a faussé compagnie à MZ et au système, c'est à Suzuki qu'il a vendu son talent et les schémas MZ.
En tous cas, je me suis bien amusé avec cette petite bombinette très légère.
elle était bleue comme sur l'image
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celle là est plus jolie et plus proche de mes souvenirs
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Les copains qui roulaient le plus et le plus souvent roulaient en BM. Malgré les clichés lourdingues véhiculés par les journaux moto, nous avons décidé que la prochaine serait une BM. Visité le concessionnaire. Nous avons vu une occase de 75/6 qui correspondait à nos ressources.
la photo n'est pas géniale, mais celle là, c'est bien la nôtre
c'était l'une des premières série 6. Elle avait encore les commodos des séries précédentes.
Nous avons découvert qu'elle était endurante, confortable, maniable... avec elle, nous avons accumulé les kilomètres.
Nous pouvions aller à un mariage en Normandie, puis, une fois avalés les petits fours, reprendre la route pour aller en concentre au lac du Bourget.. Mon épouse dormait, bien calée entre les sacoches et le porte bagages.
Le seul bémol, à la longue était la puissance un peu limite de la 750 quand nous faisions des sorties en compagnie de Ducati, Honda Bol d'Or, Guzzi le mans, Yam 1100 etc...
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Pendant une année et demie, nous avons roulé avec le side. Pas besoin de préciser que la carte grise était non conforme.
J'ai enlevé le side et vendu la moto. J'avais eu le temps de faire le rallye des "cols blancs" avec mon frère en passager.
Dormir sous la tente dans un col enneigé, une semaine de liaisons et de spéciales. rigolo. Il a repris sa honda 750F1 pour remonter de Paris sur Lille après le rallye. A Péronne, il s'est fait shooter par un bus qu'il doublait sur la nationale.
Circuler en 4L dans Paris c'était trop pénible. En attendant de savoir quoi remplacerait la BM, j'ai acheté une MZ125
Consom minimale, démarrage sans souci à chaque fois, entretien minimal, confortable, 90km/h.
J'en reprendrais bien!
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je tombe sur une annonce dans moto journal, un type vends une SANGLAS d'occase pour un vrai bon prix. Il a l'air surpris que je sois candidat à l'achat. Il ne me cache pas que je risque d'être déçu après la BM.
cette moto était importé par Guy RAVEL, là bas au loin, dans le sud, l'importateur Montesa. elle était la 19ème et je crois bien qu'il n'y en a eu que 20 d'importées.
L'idée de base était bonne: une évolution du gros mono des années 30 à 50, avec des techniques modernes.
La carte grise était solo et side-car! et le cadre bien lourd en conséquence.
le moteur tout en alu avait son réservoir d'huile dans le bas moteur, mais lubrifié par une pompe. La boite, bien sûr dans le bloc. (assez loin du royal enfield). Un bon gros culbuté qui sortait avec peine ses 27 bourrins.
Trois disques, roues à bâtons, carrosserie polyester avec dosseret et porte-paquets, guidon monté souple pour les vibrations, amortisseurs à gaz Betor, grosse fourche...
Tout, en fait fonctionnait bien et nous aurions pu connaître une belle histoire.
Sauf, qu'il m'a pris l'idée de m"inscrire avec aux coupes de l'armistice.
J'ai outrageusement tapé le moteur pour avoir plus de poneys...
carbu récupéré sur une XLS500, soupapede DS 23 citron, refroidie au sodium et d'autres recettes sur l'admission et l'échappement.
Cette monstruosité s'est embourbé dans le sud de la Seine et Marne, par une nuit froide et pluvieuse, pendant que je regardais passer les copains en XT, XLR et autres DZ.
Les vibrations terribles ont tout déglingué. La même année, mon copain Daniel M., grand collectionneur, s'était inscrit avec son side René-Gillet et son chien comme passager. Il a fait la boucle. J'aurais du m'en tenir à la vitesse raisonnable de l'engin et y atteler un side. J'aurais sans doute fait ma boucle aussi. Je n'avais pas de chien.
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qu'est devenue cette moto ?
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