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Bonjour a tous,
hier, pluie intermittente sur Paris, asphalte bien gras et casse-gueule.
J'ai pris la moto pour le boulot, j'étais en retard donc j'ai roulé un peu vite sur les grands boulevards... un p'tit camion venant de la droite, il a bien fallu que je lui laisse la prio (plutôt que de passer dessous...). Du coup, gros freinage, je sens la roue arrière qui essaie de me passer devant par la droite...
et merdre, instinctivement j'avais un peu penché a gauche pour m'écarter... bon tant pis je relache un peu le freinage et je me remet en ligne, je sens la roue arrière qui raccroche le bitume, tout va bien.
Je tombe les 3 vitesses que j'avais oubliées dans la précipitation, pour repartir et doubler ce &%!!* de camion 50m plus loin.
Jusque-la, classique. Mais pendant tout le reste du trajet, j'ai eu l'impression de sentir ma roue arrière partir, toujours sur la droite... j'ai même cru pendant un moment avoir roulé dans de l'huile mais non, le pneu était nickel.
Du coup je me demande, est-ce que c'est mon cerveau qui me joue des tours, est-ce que mon pneu glissait déjà un peu sur l'asphalte gras mais que je n'y avais pas fait attention avant de faire franchement partir la roue arrière sur le freinage? Est-ce qu'après ma glissade j'ai pris une mauvaise position qui déséquilibrait la moto?
Ca vous arrive, des impressions comme ça?
C'est pas une question cruciale, mais ça me titille: je trouve pas ça logique, et j'aime pas ne pas comprendre.
Dernière modification par PiLS (24-05-2014 01:48:47)
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Forcément quand t'es surpris par une réaction inattendue et/ou désagréable de la moto, ton attention te focalise dessus par la suite Et en plus, ton cerveau à baissé d'un cran ton repère limite d'adhérence de l'arrière.
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Jim a très bien répondu(comme d'hab)
après une embardé,on a un peu les pétoches,on mémorise l'action et on reprend confiance.
Le pire c'est quand çà arrive de l'avant...
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Le pire c'est quand çà arrive de l'avant...
Ben non justement c'est ça qui m'agace.
La roue avant qui rippe, ça m'est arrivé pas mal de fois, je me suis même vautré à cause de ça au moins deux fois, dont une en entrée de rond point avec des bagnoles autour, plutôt beaucoup plus flippant. Et à chaque fois j'ai continué sans problème après un ou deux petits coups de frein pour tester que tout va bien. Sans coucher la moto, je me suis mis la cheville en vrac en rattrapant l'ETZ dans un virage parce qu'un gamin traversait en trotinette et que la roue avant est partie en vrille (forcément, dans un virage à 90 degrés): le cale-pied est passé à travers mon pantalon, sans bonnes chaussures j'aurais pris très cher.
La roue arrière qui rippe, ça m'arrive tout le temps dans les virages (c'est le seul signe qui te dit que tu es à la bonne vitesse et que tu peux arrêter d'accélérer ;-) ) Je suis pas trop du genre à flipper pour ce genre de chose, d'ailleurs je reprend la RT demain matin pour aller réparer les dégats de mon dernier freinage raté sur l'ETZ chez mes vieux parents* , 2 heure 1/2 de petites routes à virages avec Météo France qui annonce des averses et je peut t'annoncer par avance que la roue arrière va faire ce qu'on lui dit, et sans discuter, encore! Manquerait plus que ça.
Tout ça pour dire qu'un pneu qui glisse, MEME si je me fous en l'air, ça m'a jamais bloqué... et là je me suis même pas fait mal. Du coup je comprend pas, je me dis que j'ai raté quelque chose. Une glissade comme ça c'est toujours une bonne façon d'apprendre... encore faut-il comprendre!
* "mes parents habitent dans le Loir-et-Cher [...] on dirait qu'ça t'gène, de freiner dans la boue" (air connu)
Dernière modification par PiLS (23-05-2014 22:32:35)
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tu te prépares un avenir de handicapé là !
faut apprendre à avoir peur
la roue avant qui ripe est bon avertisseur d'inattention à la qualité du revêtement
je pense donc je me vaccine (micky7 2022)
lien vers la page de téléchargements https://forum.moto-mz.fr/viewtopic.php?id=6438
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As-tu pensé au vent ? (très fort, ces jours ci)
Rien de tel pour te donner l'impression que ta moto est déséquilibrée.
Par ailleurs, est-ce que ta moto était chargée, ce jour là ?
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tu te prépares un avenir de handicapé là ! faut apprendre à avoir peur la roue avant qui ripe est bon avertisseur d'inattention à la qualité du revêtement
Je me suis mal fait comprendre.
Ce qui m'agace c'est que justement je fais très attention au revêtement (pas le choix, à Paris, dès qu'il pleut: entre les pavés, l'asphalte sans gravier lisse comme un miroir, les trous, les bandes blanches sauvages etc... et dans la campagne de mes parents, les plaques de boue). Il m'arrive de glisser et même de tomber (assez rarement) mais en général je sais quelle erreur j'ai fait, et donc ça ne me fait pas peur (en général je ne fais pas deux fois la même erreur). Je suis un cavalier de formation: depuis tout gamin je me prend des gamelles pas possibles à cheval tout en restant maître des situations dangereuses; la moto va plus vite mais il n'y a pas le risque de 800kg de bestiole en panique qui te piétine la tronche; les risques s'équilibrent, et c'est toujours une question de vigilance (et de contrôle).
Tout ça on s'en fout finalement; j'essaie juste de comprendre ce qu'il y a à comprendre... c'est ce qui m'a gardé vivant jusqu'ici Ma question, c'est surtout de savoir si mon cerveau m'a joué des tours après, ou si j'ai manqué de vigilance avant. En termes de survie, ça fait toute la différence. C'est peut-être les deux...
Dernière modification par PiLS (24-05-2014 01:20:45)
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As-tu pensé au vent ? (très fort, ces jours ci)
Rien de tel pour te donner l'impression que ta moto est déséquilibrée.
Par ailleurs, est-ce que ta moto était chargée, ce jour là ?
Le vent, c'est possible, j'en ai l'habitude en plaine mais dans Paris il peut me surprendre...
j'ai aussi pensé à la charge mon "sac de sable" habituel n'était pas derrière moi mais d'habitude je sens la différence dans les virages uniquement.
Peut-être aussi que c'est la petite étudiante qui m'a doublé en Vespa pendant ma récupération de freinage hasardeuse alors que je l'avais semée au démarrage du feu rouge. Non, à la réflexion je l'ai de nouveau plantée au feu d'après donc c'est pas ça. :cartonrouge:
Bon on oublie ça, j'ai plutôt bien géré mon freinage d'urgence sous la pluie, je vais rouler moins vite en ville et rester en ligne sur mes freinages et tout devrait bien se passer
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Pour t'entrainer, tu peux venir chez moi pour le vent si tu veux! En ligne droite pas de soucis, c'est dans une courbe de vent de travers vers le vent que se pose le problème, et c'est la roue avant qui part : Ça m'arrive avec le XT.
Dans tous les cas, l'erreur c'est de se tenir au guidon au lieu de serrer les pieds et les genoux.
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Merci, mais non merci j'ai passé un an à Montpellier il y a quelques années; j'avais une collègue à Narbonne; la route de la côte quand ça souffle, je connais (en voiture... j'imagine en moto).
Cela dit, les vent beaucerons peuvent être assez joueurs aussi (même si les routes beauceronnes sont, en général, désespérément droites). Pour corser les choses je me balade régulièrement avec un top case de 55 litres qui a l'avantage majeur de contenir tout mon barda pour une semaine et l'inconvénient majeur de prendre le vent de façon, ben, majeure. Ce jour là, le top case était resté à la maison, donc c'est pas l'explication.
On reste donc sur ton explication première de mon cerveau "sensibilisé" par le coup d'adrénaline qui sur-interprète les "signaux" pré-existants de la roue arrière. D'autant que malgré mes fanfaronnades je roule habituellement de façon trrrrrrès prudente. J'ai souvent du mal à suivre les bolides du gang d'Arrancourt, par exemple (eux même très respectueux de toutes les limites légales et paralégales, me hatè-je d'ajouter; sauf pour la fois ou on a tous les trois été flashés à presque MACH 1 en centre-ville par un radar pédagogique qui n'avait pas vraiment compris l'esprit MZ).
Bon, ça m'arrange, parce que ce week-end j'ai atelier arsouille pour montrer aux mêmes ce que la RT peut faire après l'expérience ETZ balade avec ma petite soeur qui commence à reprendre confiance grâce à l'atelier "balade avec l'ETZ" de ce début de mois*.
Comme dirait le JBT, "Ca va saigner on va se balader pépère".
*C'est d'ailleurs digne d'une histoire; elle est tombée dans la moto tête la première grâce à un des pilotes les plus doués (et des plus tarés) que je connaisse; sur son conseil elle a acheté un vieux VFR (MYTHIQUE! Plutôt un bon conseil à priori) qui lui a claqué dans les pattes et qu'elle a fait entièrement refaire par un mecano pro avec des pièces d'origine; mais elle a un peu perdu confiance. Un WE ou on s'est vus chez nos parent, elle voulait vendre le VFR (pas encore complètement réparé) et arrêter la moto. Je lui ai laissé la clef de la RT. Elle est revenue 15 minutes plus tard pour me demander si elle pouvait la reprendre pour un plus long tour... depuis, elle a racheté un roadster joueur (Hornet 600S, l'archétype du genre, une belle bestiole, photos sur d'autres fils). Le VFR entièrement refait est en vente... dommage mais c'est comme ça.
Dernière modification par PiLS (24-05-2014 03:47:14)
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j'ai déjà eu la même impression pils
après un beau travers sur route grasse et fraichement humidifié, bénéficiant heureusement d'une distance de sécurité laborieusement entretenue, ma roue arrière a voulu arsouiller avec la roue avant....
j'ai tout lâché et tout s'est remis droit.
mais la suite du parcours a vu un motard très tendu, contracté, n'osant pas toucher aux freins et rétrogradant avec une lenteur digne de gai luron.. mon impression est que la roue allait bloquer au moindre souffle...
et quand le pilote est tendu, la moto, tel un animal instinctif... en profite pour prendre le dessus et aller brouter....
Dernière modification par oliv-de-l'obiou (24-05-2014 23:34:55)
un long voyage commence par un petit tour de roue...
mais plus on va loin, moins on connait...
l'expérience t'enseigne qu'il ne faut pas s'y fier...
(laolivtseu)
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si tu prends des gamelles c'est que tu ne te maitrises pas assez, difficile parfois avec une RT je le concède
je frôle parfois la gamelle mais jusqu'à présent je parviens à ne pas dépasser les limites (sauf une fois sur verglas mais c'était prévu, précisément pour appréhender la limite)
Dernière modification par micky7 (24-05-2014 11:42:12)
je pense donc je me vaccine (micky7 2022)
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es-tu sûr d'avoir un pneu arrière bien gonflé ?
je m'explique : tu es parti très vite, tu étais concentré sur ton retard, tu t'es fait un peu peur donc ensuite tu t'es concentré sur la roue arrière et tu as pu sentir que le pneu était dégonflé parce que tu étais concentré dessus alors qu'avant tu étais concentré sur ton retard.
donc ça rejoint ce que dit jim tout en apportant un élément à vérifier...
(je parle de pneu parce qu'hier on a constaté que mon pneu arrière avait crevé, moi j'avais l'impression que c'était mon guidon qui était tordu, parce que la moto était tombée il y a près de 2 semaines. les impressions et les sensations.... restent ce qu'elles sont !)
Dernière modification par mahé (24-05-2014 10:30:29)
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Bonjour,
Si j 'ai bien compris c'est avec l' ETZ que tu glisses toujours du coté droit sur sol mouillé
c'est un grand classique
Ton trop plein de boite de vitesse juste a cote du pignon de sortie de boite graisse la chaine mais aussi relargue de l'huile sur ton pneu arriere sur le coté droit
la solution c est de bien essuyer ton pneu et de passer du papier de verre sur le pneu pour essayer de degraisser
ensuite on parle de la qualité de ton pneu il FAUT une gomme tendre
apres il faut regler le frein arriere, regler le frein " leger" de facon a avoir un long debattement a la pedale de frein arriere, bien sur tu vas me dire que cela devient un simple ralentisseur
Sur une ETZ 125 sur sol mouillé le frein avant tu oublies car le frein avant est dimensionné pour une 250 ETZ donc SURDIMENSIONNÉ
superdidi
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Bonjour,
Si j 'ai bien compris c'est avec l' ETZ que tu glisses toujours du coté droit sur sol mouillé
Rha ben non, avec l'ETZ je glisse seulement dans la boue... bon, j'ai la roue arrière qui rippe un peu en sortie de virage parfois, mais ça vient de l'accélération pas de l'huile.
Sur une ETZ 125 sur sol mouillé le frein avant tu oublies car le frein avant est dimensionné pour une 250 ETZ donc SURDIMENSIONNÉ
superdidi
Ca, j'ai remarqué, oui. C'est comme ça que je me suis ruiné le pied (et non pas manque de contrôle sur la RT ).
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si tu prends des gamelles c'est que tu ne te maitrises pas assez, difficile parfois avec une RT je le concède
C'est exact, évidemment, par définition (légalement au moins). Par exemple, la chute qui m'a coûté ma poignée d'embrayage (et 1/2 journée de boulot) à Alesia l'autre jour, il n'y a pas eu impact et la voiture qui m'a coupé la route (à son feu rouge) a pris la première a droite pour qu'on ne puisse pas relever son numéro. Donc techniquement, comme tu dit, c'est ma faute.
je frôle parfois la gamelle mais jusqu'à présent je parviens à ne pas dépasser les limites (sauf une fois sur verglas mais c'était prévu, précisément pour appréhender la limite)
Tout seul sur route je ne me suis jamais planté qu'une fois (la première fois ou j'ai fait toucher le cale-pied, ça m'a surprit) sinon , je n'ai même jamais "frôlé la gamelle", comme tu dis. Même sur verglas, même sous pluie battante, JAMAIS je ne suis foutu au tas tout seul par mauvaise appréciation d'un virage ou d'un stop, d'un feu ou d'une prio à droite. Je me suis planté, c'est vrai, et même sur du sec, mais toujours pour éviter le choc avec un chauffard.
Paris, c'est spécial. J'ai toujours ma première paire de chaussures, avec la droite complètement rapée depuis la fois ou j'ai dû redresser la moto à 70-80 km/h en donnant un coup de pied contre la barrière en béton dans un tunnel entre la porte d'Ivry et la Porte d'Orléans parce qu'un taxi s'est rabattu sans regarder. Là, je veux bien admettre, j'ai vraiment faillit avoir mal, c'était 2 semaine après l'achat de la RT, ma première sortie sur le périph'. Si j'avais été du genre à avoir peur j'aurais revendu la moto direct.
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la voiture qui m'a coupé la route (à son feu rouge)
Je me suis planté, c'est vrai, et même sur du sec, mais toujours pour éviter le choc avec un chauffard
OK, je ne pensais pas à la gamelle en évitant un autre véhicule (ou un animal)
en présence d'autres véhicules je ne dis pas que que je roule modérément mais je suis constamment en alerte pour prédire les conneries des autres, c'est à dire que je ne considère jamais que je suis prioritaire et j'aborde tous les carrefours comme si quelqu'un pouvait me couper la route, c'est très contraignant mais de ce fait je n'ai pas de sueurs froides, de même j'occupe toujours le côté gauche de ma bande de roulement pour prévenir les dépassements hasardeux de ceux qui seraient tentés de se dire qu'il y a la place
sur route dégagée par contre j'aime assez me lâcher, c'est là où parfois un banc de gravillons inattendu peut me faire frôler la gamelle, mais un virolo sans visibilité m'amène à rouler modérément car un tracteur équipé d'une herse peut s'y cacher et je ne tiens pas à jouer au fakir
toucher le cale pied en RT c'est très très limite, en général c'est qu'il est trop tard, je ne connais que xtoff qui a fait toucher impunément le cale pied, sur piste, avec une RT 2001
avec une RT 2006 le caout' est en biseau .... quand tu touches c'est sur que c'est foutu
Dernière modification par micky7 (27-05-2014 19:36:24)
je pense donc je me vaccine (micky7 2022)
lien vers la page de téléchargements https://forum.moto-mz.fr/viewtopic.php?id=6438
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c'est ce que j'ai appris au permis moto, à ne pas regarder la voiture devant toi, ni celle qui est devant la voiture qui est devant toi, mais celle qui est encore devant. anticiper, être en état d'alerte perpétuelle, toujours s'imaginer qu'on va te griller un stop, un feu rouge ou déboîter d'un stationnement - voire, te faire le coup de la portière.
c'est stressant la moto, et plus encore sur paris :ilestfou:
Dernière modification par mahé (27-05-2014 19:31:55)
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